Alors que les personnels de l’Éducation se disent épuisé.e.s, peu reconnu.e.s et peu valorisé.e.s -une dégradation des conditions de travail que révèle depuis dix années successive le baromètre UNSA des métiers de l’Éducation est confirmé par l’enquête sur le bien-être professionnel de la DEPP – la question de la réussite en Éducation est posée. Il n’y a certes pas de recettes infaillibles pour l’assurer, mais certaines conditions lui sont plus favorables comme la coéducation, l’apport des mouvements pédagogiques, des enseignements et des enseignant.e.s efficaces…
Faire réussir en Éducation, c’est aussi prendre en compte l’éco-anxiété d’une génération qui a grandi dans le contexte de risques environnementaux et de réchauffement climatique.
C’est encore écouter les élèves dans une école qui sait essentiellement leur parler pour leur transmettre des savoirs, alors que leurs paroles peuvent aussi largement contribuer à l’Éducation.
Et lire des histoires et des mythes contribuent à agir contre la peur d’apprendre des adolescent.e.s, tant face aux savoirs scolaires qu’aux événements de la vie : un accompagnement à devenir soi.
Si la pandémie au Covid-19 à bousculer l’ensemble des systèmes éducatifs à travers le monde, la question aujourd’hui est de savoir si les changements mis alors en œuvre pour assurer la « continuité pédagogique » ont été circonstanciés ou s’ils constituent des transformations durables.
Pour mieux comprendre d’ailleurs les choix et les priorités des politiques éducatives, l’étude de l’histoire du financement de l’Éducation est une ressource essentielle, sujet de trop peu de travaux de recherche.
Ce 9 novembre 2022, Raymond Devos aurait eu 100 ans. Ce jongleur de mot savait aussi les utiliser pour dénoncer les délires et les mots de notre société dont le racisme et la xénophobie.
Tous ces sujets sont à découvrir dans [Quoi de 9?] de ce mois de novembre :
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